A l’heure de la remise en question des accords de libre-échange, de la réintroduction de produits phytosanitaires dans notre agriculture, du réchauffement climatique et dans un contexte où la colère ne cesse de monter dans le monde agricole, les associations et les scientifiques se mobilisent pour préserver les ressources naturelles et l’environnement.

Mais quelle place occupe l’agriculture paysanne aujourd’hui et quel sera son rôle demain ?

En 1962, Rachel Carlson écrivait « Le Printemps silencieux », un livre-choc alertant sur les dangers des pesticides et autres produits phytosanitaires. Plus de 70 ans après, ces produits sont encore utilisés, les autorités politiques tergiversent  mais ne prennent pas les décisions nécessaires. 

A cela s’ajoutent la mondialisation, les accords de libre-échange qui, s’ils permettent dans un sens de trouver de nouveaux débouchés aux produits de l’agriculture, mettent dans l’autre sens en concurrence des agricultures inégales (normes, salaires…). 

Si l’on rajoute tous les problèmes liés aux bouleversements climatiques, on comprend que vivre de l’agriculture, tirer un revenu décent tout en protégeant un environnement déjà affaibli relève de la gageure.