Né en Ethiopie, le café est désormais une boisson consommée partout dans le monde. Cultivé principalement en Afrique et en Amérique du Sud, il présente de nombreuses variétés qui, en fonction des terroirs, donneront un breuvage plutôt fruité, fort, suave… Les grands amateurs de café en arrivent par cette variété à faire le parallèle avec la viticulture.

C’est en Europe que le café est le plus consommé, avec un record pour la Finlande (12 kg/an par habitant). Que ce soit au petit-déjeuner, à la fin d’un repas ou pour une pause, nous aimons tous ce moment de détente autour d’une bonne tasse. 

Mais le plaisir du café, c’est le côté brillant de la médaille. Derrière la bonne odeur qui s’échappe de la cafetière se cachent de nombreux problèmes liés à l’environnement. L’empreinte carbone du café est loin d’être négligeable : près de 2kg d’équivalent CO2 par kilo de café avant torréfaction (du fait de sa culture et son transport). Les nouvelles machines à capsules produisent des déchets que l’on a peine à revaloriser. Mais surtout, et c’est principalement de ce problème que nous parlera Christophe Parisse, l’augmentation de la demande (plus de 50% en 30 ans) entraîne, comme c’est le cas pour le cacao, l’huile de palme et d’autres produits, une augmentation de la déforestation dans les zones de production. Pour produire notre café, les caféiculteurs coupent de grandes parties de forêts. Les caféiers, qui sont des arbustes, ne peuvent remplacer les grands arbres qui forment le poumon de notre planète. De plus, les caféiers sauvages risquent d’avoir totalement disparu dans les années à venir.

Faut-il renoncer au plaisir d’un bon café fumant, peut-on consommer autrement ? Est-ce que des mesures prises au niveau international peuvent changer la donne ? Voilà quelques questions qui seront sans doute posées lors de cette rencontre.